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Dessin de Léandre, Le Rire n°382, 1/3/1902


Par Daniel Salles


L'actualité, c'est aussi le retour sur le passé. 2002, c'est l'année de la commémoration du bicentenaire de la naissance de Victor Hugo.  Livres, numéros spéciaux de revues, sites internet, cédéroms, expositions ont accompagné cette commémoration. La Maison de Balzac a par exemple puisé dans le riche fonds de la Maison de Victor Hugo et a confié à Gérard Pouchain la sélection de soixante-dix portraits-charges du poète et de l'homme politique (1). La presse satirique était florissante au XIXe siècle et Victor Hugo, personnalité "médiatique" à l'époque, a particulièrement excité la verve des dessinateurs qui l'ont caricaturé tout au long de sa vie pour le critiquer ou le louanger.

LE SIECLE DE LA CARICATURE (2)
La Révolution de 1789 a vu la multiplication des gravures satiriques et la demande suscitée par l'actualité a été à l'origine d'un appareil de production organisé. La caricature est devenue un langage politique. Sous la monarchie de Juillet, si la feuille volante a encore une grande part dans la production d'images satiriques, les périodiques illustrés se sont fortement développés. Charles Philipon, conscient de la force de l'image associée à la presse, publie en feuilles volantes l'Association mensuelle lithographique à laquelle Daumier donne quelques-unes de ses lithographies les plus marquantes, s'associe à Balzac et fonde le 4 novembre 1830 la Caricature "morale, religieuse, littéraire et scénique" et le 1er décembre 1832 le Charivari.

CARICATURE ET CHARGE
Le mot caricatura (de l’italien caricare, charger, exagérer) a été employé pour la première fois dans la préface d’un album d’Annibal Carrache en 1646. Il donnera les mots français charge et caricature, ce dernier mot apparaissant pour la première fois dans les Mémoires de d'Argenson en 1740 (3). Le traitement déformé de la physionomie s'inscrit dans la tradition de la satire et on peut faire remonter le procédé aux graffitis couvrant les murs des maisons pompéiennes ou aux fresques murales et aux chapiteaux  des églises romanes.
On peut définir la caricature ainsi : dessin polémique, la caricature ne cherche pas toujours à déclencher le rire, mais elle déforme,  parodie, charge, raille, ridiculise, dénonce une situation ou une personne. Ses trois fonctions de base sont : exagérer, défigurer, accuser. Elle vise donc à mettre en évidence divers caractères physiques ou moraux de personnages et à toucher efficacement ses spectateurs grâce à la rapidité d'exécution du trait et à sa force de simplification. C'est un art de la subversion qui déforme, dégrade le modèle, s'attaque à l'homme, à son image, à ses sentiments, à sa politique.
Il existe des liens entre le moment de l'explosion de la caricature politique (périodes de crises), le statut matériel du document  et les moyens de sa diffusion (image insérée dans un pamphlet, vendue en feuille volante ou en série, affiche, illustration d'un "occasionnel", dessin de presse paraissant dans un périodique illustré). Au début du XIXe siècle, la lithographie révolutionna l'estampe. On dessine sur une pierre lithographique, calcaire bavarois, qui absorbe l’eau et repousse la graisse, avec un crayon spécial qui refuse l’eau. On humidifie et on encre ensuite : l’encre n’adhère que sur les seules parties dessinées. La lithographie permit aux dessinateurs d’échapper à  un certain nombre de contraintes techniques, d’exécuter directement leur dessin sur la pierre en se passant de l’intermédiaire du graveur et de réagir plus vite à l’événement. Elle fut donc beaucoup employée dans les journaux à cause de sa rapidité d’exécution et des économies qu'elle procurait.




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Charles Philipon, dessin réalisé pour le procès de novembre 1831.

La caricature est une arme de combat politique et de propagande. Louis-Philippe, figuré sous la forme d'une poire,  et les hommes qui l'entouraient ont été la cible des dessinateurs satiriques dont le plus célèbre est Daumier. Ce fils d'un artisan verrier a publié ses premiers dessins humoristiques dans la Silhouette en 1829 puis a rejoint Philipon qui venait de fonder la Caricature. La liberté complète de la vie politique (presse, réunion, manifestation) et le  succès populaire de la caricature anglaise ont permis le développement de la caricature aux débuts de la Monarchie de Juillet. C'est une période bénie pour la presse indépendante en France : Philipon a pris conscience du pouvoir de l'image associée à la presse. Son journal va s'opposer au pouvoir qui cherche à réduire les libertés et les attaques contre le roi se multiplient. Les journaux et leurs directeurs sont traînés en justice, condamnés à de lourdes amendes ou à de la prison comme Daumier en 1832 suite à son dessin Gargantua.
Après l’attentat à la "machine infernale" commis le 28 juillet 1835 par le conspirateur Giuseppe Fieschi contre Louis-Philippe et sa suite,  le gouvernement impose des lois sur la presse et l'interdiction de la satire politique en France. La  loi du 9 septembre 1835 ayant rétabli la censure et l'autorisation préalable, la caricature évolue vers la satire des mœurs  dans toute une presse sous la Monarchie de juillet et  le second Empire. Par exemple, La Caricature disparaît tandis que subsiste Le Charivari autre journal créé par Philipon. Les caricaturistes politiques se reconvertissent dans la caricature de mœurs et inventent des types tels que Mayeux, Joseph Prudhomme ou Robert Macaire. Daumier et Cham se sont amusés à reproduire, sous forme humoristique, les principaux tableaux exposés aux Salons.
Les portraits-charges, dont les caractéristiques sont la ressemblance du sujet et l'exagération d'une tête énorme posée sur un corps rétréci, se multiplient contre les artistes et les écrivains et particulièrement contre Hugo, chef de file des romantiques.
La nouvelle loi sur la presse de 1868 va donner lieu à une floraison de journaux (140 en un an). Après la défaite de Sedan, on assiste à une explosion d'images vengeresses dans les feuilles volantes et les placards (4000 publications dont certaines tirées à 50000 exemplaires entre septembre 1870 et fin mai 1871).

DES JOURNAUX SATIRIQUES
Voici la liste des périodiques dans lesquels avaient paru les portraits-charges exposés à la maison de Balzac : La Caricature, Le Caricaturiste, Le Carillon, La Charge, Le Charivari, La Chronique parisienne, La Comédie politique, Les Contemporains, Dimanche-Programme, Le Don Quichotte, Le Drôlatique, L'Éclipse, Le Frondeur, Le Gaulois, Le Géant, Le Grelot, Grimaces contemporaines, Gulliver, Le Hanneton, Les Hommes d'aujourd'hui, L'Illustration, Le Journal amusant, Le Journal pour rire, La Lune, La Lune rousse, Le Masque, Le Pétard, La Petite Lune, La Semaine anticléricale, La Semaine des familles, Le Sifflet, La Silhouette, Le Triboulet.
On peut proposer aux élèves :
- de classer les titres par champs lexicaux comme ceux du  rire, du carnaval, de la lune, de la presse
- de faire des recherches sur les personnages littéraires comme Don Quichotte et Gulliver, ou historique comme Triboulet ;
- de faire des recherches sur les titres les plus célèbres comme La Caricature, Le Charivari, L'Éclipse, L'Illustration…

UNE VIE CARICATUREE
La grande popularité de Victor Hugo et son statut d'homme public expliquent que toutes ses œuvres, ses prises de position, ses faits et gestes aient été commentés dans la presse même pendant la période de son exil. On peut donc raconter sa vie littéraire et politique à partir des centaines de portraits-charges que le poète, habile caricaturiste lui-même, conservait soigneusement.
Gérard Pouchain a distingué pour son exposition cinq périodes : La plus forte tête romantique (1833-1847), Un changement de front (1848-1851), Là-bas dans l'île (1852-1870), Le justicier (1870-1879), L'apothéose (1880-1885). Nous nous contenterons ici de présenter trois dessins correspondant à deux époques importantes de la vie du poète, et permettant de travailler avec les élèves sur sa vie et son œuvre.
On pourra axer la séquence sur les problématiques proposées par un site officiel consacré à Hugo (4) :
- Qu'est-ce qu'une caricature ? A partir de quand peut-on dire que les déformations de la vérité constituent une satire ?
- Quel rapport la caricature entretient-elle avec son modèle ?
- Quelles sont les intentions du caricaturiste ? Quelles critiques veut-il exprimer ?
- Que faut-il connaître du contexte historique et biographique pour comprendre une caricature ?

LE CHEF DE FILE DU ROMANTISME
La première caricature est une lithographie de De Barray, intitulée  "Les romantiques chassés du temple" et publiée dans La Caricature provisoire, n°8, décembre 1838 :

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Elle nous permettra de mettre en valeur les difficultés de lecture d'un dessin de presse.
Mode d'expression synthétique sur l'actualité, le dessin de presse fonctionne en effet sur la base d'unités simples mais codées. Il est souvent allusif et destiné à un public contemporain qui partage des connaissances avec le dessinateur. Contrairement  à d’autres genres, le dessin de presse ne trouve son plein sens qu’en lien avec les événements socio-politiques qui le justifient et dont on ne peut pas l’isoler. Il est en cohésion avec son support et donc inscrit dans l’éphémère, il a un côté périssable car il est fait pour un moment précis. Les références à l'actualité proche et lointaine y abondent.
La lecture d’un dessin de presse suppose donc un certain nombre de compétences (culturelle, rhétorique, logique ou linguistique) et des capacités d’abstraction. Il faut trois conditions pour bien le lire : connaître les gens au pouvoir (allure physique et options politiques), être au courant de l'actualité, avoir une culture suffisante pour comprendre les allusions historiques et culturelles. Les difficultés s'accroissent avec l'éloignement temporel. Enumérons-les :
- La légende de la gravure doit s’interpréter à partir de l’épisode des Evangiles où Jésus chasse les marchands du Temple.
- Il faut identifier les personnages : la tragédienne Rachel, Victor Hugo jeune, Alexandre Dumas, Frédérick Lemaître. Ce dernier, acteur préféré de Hugo parce qu'il savait le mieux mêler grotesque et sublime, rire et terreur, joua les jeunes premiers dans Lucrèce Borgia et dans Ruy Blas et fit sensation dans les rôles-titres de Kean de Dumas et de Hamlet de Shakespeare. Mais la Comédie-Française ne voulut pas de lui.
- Il faut savoir que le Théâtre français ou Comédie française représentait le temple (autrement dit occupait alors le sommet de la hiérarchie des salles) de la tragédie classique qu'Hugo a mise à mal avec Hernani en 1830 et que la tragédienne Rachel chasse les romantiques vers le théâtre de la Renaissance qui a été inauguré le  8 novembre1838  avec la représentation de Ruy Blas de Victor Hugo. Ce dessin illustre donc l'ouverture d'un Second Théâtre Français "destiné à accueillir le drame, la comédie et l'opéra comique."
- Il faut également savoir que depuis 1837, Victor Hugo est en procès contre la Comédie-Française, qui refuse de remettre à l’affiche Angelo, Marion de Lorme et Hernani.
- Le poison et la blague font allusion au dénouement de Ruy Blas et au mélange de grotesque et de tragique qui caractérise la pièce.
Ce dessin ne peut donc se comprendre sans des recherches historiques et littéraires. Les difficultés étaient cependant déjà importantes pour les lecteurs de l'époque puisque le journal accompagne le dessin de ce commentaire : "M. de Barray, qui estime beaucoup le talent de Melle Rachel, nous la montre cependant sous des traits peu flattés : c'est qu'elle est ici la personnification de la tragédie renouvelée des Grecs, que l'artiste n'aime guère, et d'une administration théâtrale qu'il n'aime pas. Les romantiques chassés du temple Védel (5), se réfugient dans celui de la Renais-cendre, et font fort bien."
On notera ensuite les caractéristiques physiques données à Hugo : un large front, les cheveux longs, la disproportion entre la tête et le corps. La tête de Hugo et plus particulièrement son front sont exagérément grossis et disproportionnés par rapport à son corps. Le front haut est en effet donné comme le signe d’une intelligence supérieure, voire, à l’instar de Moïse, la marque de l’inspiration divine du poète. Les caricaturistes ont insisté sur le large front du poète et l'ont dessiné particulièrement haut (cf. le portrait paru dans La Charge du 27 janvier 1833 et intitulé La Plus forte tête romantique, accompagné de vers de Pétrus Borel  : "Époque tant étroite/ Où Victor Hugo seul porte la tête droite/ Et crève le plafond de son crâne géant"). Dans ce dessin, le front est très visible parce qu'il semble éclairé et qu'il se trouve au centre de symétrie du rectangle. Il contraste également avec le visage de Dumas dont on a accentué les traits négroïdes et qui se trouve à sa suite dans une diagonale ascendante.
On pourra comparer cette représentation de Hugo avec d'autres comme la lithographie de Benjamin Roubaud en noir et blanc publiée à plusieurs reprises dans le Charivari, en décembre 1841, après l'élection de Hugo à l'Académie française et dans laquelle le poète doit soutenir sa tête d’hydrocéphale (6).

L'EXILE RESISTANT
Nous poursuivons notre parcours illustré dans la vie de Victor Hugo en faisant un bond de quarante ans. La biographie du poète étant facile à consulter (7), on laissera les élèves faire des recherches.
Ayant vainement tenté d'organiser la résistance contre le coup d'Etat du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, Victor Hugo s'est enfui et pendant quinze ans, il restera en exil à Guernesey, écrivant des satires contre Napoléon III qu'il appelle Napoléon-le-Petit. La publication de ses œuvres donne naissance à des caricatures à la "une" des journaux satiriques. La tradition du Hugo au vaste front continue mais les caricatures se feront de moins en moins caustiques et participeront à la louange de Victor Hugo, représenté avec la barbe qu'il porte depuis 1861. Le 19 mai 1867 André Gill dessine une tête de Victor Hugo en partie immergée et entourée d'une auréole dont partent des rayons. Hugo est associé au soleil ! La légende est une phrase du poète : "Je veux toute la liberté comme je veux toute la lumière". Hugo appréciait particulièrement Gill qui lui consacra beaucoup de dessins : "Je me livre tout entier à M. Gill, qui m'a tant de fois enchanté. Il y a un peintre dans ce caricaturiste, il y a un penseur dans ce parodiste. J'autorise ma charge, et d'avance j'applaudis. " (8)

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Dessin de Gill, La Lune, 19/5/1867.

Né Louis-Alexandre Gosset de Guines, ce dessinateur et peindre produisit une grande quantité de caricatures et mit à l'honneur le portrait-charge. Il lança l'hebdomadaire satirique La Lune en 1865 et le fera reparaître sous le titre de l'Eclipse après son interdiction par la censure en 1868. Il dessina aussi pour Le Charivari, La Rue de Jules Vallès et La Lune rousse dont il fut le rédacteur en chef. Beaucoup de ses caricatures furent interdites par la censure dont il dessina souvent l'allégorie sous la forme de Madame Anastasie.
Bien que daté du 22 septembre 1878, date du dernier séjour de Hugo à Guernesey, la caricature de Gill que nous proposons illustre bien la force acquise par le poète dans son exil. Le dessinateur utilise le procédé de l’animalisation, ou transformation d’une personne en animal, mis en œuvre dès la Réforme ; il ne s'agit cependant pas ici d'aboutir à la déformation grotesque d'une personne mais au contraire de glorifier le personnage. Le lion, roi des animaux, signifie la noblesse de Hugo, dont le visage est représenté de manière réaliste sans déformations. La barbe blanche du patriarche et le regard attentif connotent la force tranquille d'un homme indifférent aux flèches de minuscules poux-archers. Ce dessin illustre un vers de Hugo, cité en légende : "Combien faut-il de poux pour tuer un lion ?". Il s'agit d'une parole du héros Roland dans un poème de la Légende des siècles (9). La lyre, instrument d'Apollon ou d'Orphée, est évidemment le symbole du poète. La force du poète est également signifiée par sa position : il domine la mer depuis son île et sa tête voisine avec le soleil.

LE JUSTICIER
Le dernier dessin, paru dans Le Pétard du 24 mars de la même année 1878, est dû à Alfred Le Petit, peintre-caricaturiste, auteur de portraits-charge féroces, fondateur de La Charge en 1870 et de Le Pétard en 1877. Il travailla aussi pour Le Grelot, dont il fut pratiquement le seul dessinateur. 

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Dessin de Alfred Le Petit, "Le justicier", Le Pétard, 24/3/1878.

Ce dessin illustre la sortie du second tome de L'Histoire d'un crime que Hugo avait commencé à rédiger en exil en 1852 et abandonné pour écrire le pamphlet Napoléon le Petit. Le livre est d'ailleurs représenté dans le dessin.
Hugo, qualifié de  Justicier, vêtu d'une toge républicaine, enlève la couronne d'un Napoléon III  représenté en aigle impérial déchu. L'animalisation est ici dépréciative. Hugo vient de graver au fer rouge sur le front de l'ex-empereur la date du coup d'Etat qui marque le début des crimes de l'usurpateur. L'empereur est à  genoux, enchaîné et attaché au pilori. Gérard Pouchain (10) rapproche cette caricature de vers extraits de "L'Homme a ri" (11) : " […] Je t'ai saisi. J'ai mis l'écriteau sur ton front ;
[…] Toi, tandis qu'au poteau le châtiment te cloue,
[…] Mais je tiens le fer rouge et vois ta chair fumer."
Ce dessin illustre bien le fait que Hugo est devenu le symbole de l'opposition à l'Empire et du courage politique. Excellente occasion pour aborder avec les élèves sa poésie satirique et la force de son engagement dans sa lutte contre le tyran.
Il témoigne également de l'évolution des caricaturistes face à Hugo : après le temps des charges, vient le temps des éloges. Tout est prêt pour la glorification de Hugo qui va devenir dans les dernières années de sa vie le "Père de la République".


DANIEL SALLES, Clemi Grenoble


Haut de page

Voir la série de caricatures de Victor Hugo 

 

Bibliographie de Daniel Salles


http://www.victorhugo.education.fr/ressources/caricature.htm
- Victor Hugo satiriste dans les Châtiments : cf :http://membres.lycos.fr/jccau/ressourc/hugo/etud/hugon3lp.htm#2
- Un article très riche sur "Victor Hugo et le mouvement romantique à travers la caricature et quelques textes satiriques", Michel Thiébaut, L'Ecole des lettres collèges, N°4, 1er octobre 2002.
- Un cédérom : Victor Hugo, la main du rêve, fonds iconographique du musée Victor Hugo de Villequier avec un livret de Michel Tichit proposant de nombreuses pistes pédagogiques
(PC, Pentium 2, Windows 95 ou 98, CRDP de Haute-Normandie, 39 €).
- Zola, un autre écrivain objet de portraits-charges notamment au moment de l'affaire Dreyfus cf. Jacques Perrin, "Les deux "regards" d'Emile Zola, Nouvelle Revue pédagogique,  N°1, septembre 2002.
On trouve par ailleurs dans le dossier que la Bibliothèque nationale de France propose autour du roman Le Rêve d'Emile Zola (genèse de ce texte, son contexte et sa réception) une page consacrée aux caricatures qu'a suscitées ce texte. Elles visaient souvent le caractère "honnête" voire "angélique" du roman de Zola ou l'associait aux tentatives de l'auteur pour entrer à l'Académie française.
http://gallica.bnf.fr/Zola/
- Portrait écrit et portrait dessiné : cf."Le portrait charge et ses procédés", Patricia Carles, L'Ecole des lettres collèges, n°6, 1999-2000.

 
Petite bibliographie/sitographie pour aller plus loin :
- D'autres caricatures de Hugo :


NOTES :
(1) Le catalogue dont nous nous sommes inspiré pour écrire cet article est disponible à la maison de Balzac : Gérard Pouchain, Victor Hugo raconté par la caricature, Paris musées, 2002, 15 €.
(2) Cet article s'appuie également sur notre ouvrage à paraître en 2003 dans la collection "Lire les images" de Bordas : Le dessin dans a presse.
(3) On fera découvrir aux élèves la riche histoire du mot caricature à partir de Parole d’image : Je pense, donc je dis ! Vidéocassette VHS, 26 minutes, couleur. CNDP, La Cinquième, 1997.
(4)
http://www.victorhugo.education.fr/enclasse/portraits.htm
(5) Védel était le directeur du Théâtre-Français.
(6) Le portrait-charge, in Daniel Salles, Le dessin dans la presse, coll. Lire les images, Bordas, à paraître.
(7)
http://www.ac-strasbourg.fr/pedago/lettres/Victor%20Hugo/Communs/biographie.htm ;
http://www.alalettre.com/hugo-bio.htm  ; http://www.lerobert.com.fr/Ecrivains/hugo/biographie.htm
(8) Lettre du 2 mai 1867 au directeur de La Lune.
(9) Les chevaliers errants Le petit roi de Galice, Légende des siècles, I, XX, 8.
(10) Op. cité, pp. 78-79.
(11) in Les Châtiments, III, 2.

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