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Illustration 8

 

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Un autre incident plus tardif et moins éloquent mais tout de même significatif des changements en cours, devait également attirer l’attention soutenue des caricaturistes, avec pas moins de 14 gravures[1] en l’espace d’un mois, puis d’innombrables allusions pendant toute la décennie révolutionnaire. Il s’agit de la fameuse dispute entre Burke et Fox sur leurs appréciations respectives du processus révolutionnaire en France qui se déroula dans la Chambre des Communes le 6 mai 1791 (Illustration 8). Le lieu, une scène prestigieuse et un public de qualité, les acteurs, grands orateurs, amis privés et politiques depuis de nombreuses années, le ton employé par Burke, les réactions ‘surjouées’ de Fox[2] rendaient la scène particulièrement théâtrale. Quand au contenu il n’en n’était pas pour le moins dramatique. Le débat portait sur la loi relative au Québec et dériva rapidement sur la Constitution et la Révolution française que Burke condamna avec sévérité[3] suite à ses écrits antérieurs.

 

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Illustration 9


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Illustration 10


Devant les réponses ironiques de Fox, Burke continua en annonçant que leur amitié était à jamais rompue. Ces paroles devaient affecter Fox qui ne put cette fois répondre, pris qu’il fut d’une soudaine et violente poussée lacrymale! Toutefois il est intéressant de noter que l’œuvre de Shakespeare n’est pas complètement absente de cette série de gravures; une gravure (Illustration 9) anonyme[4] rapportant l’incident fait réciter à Fox affublé d’une robe un long monologue tiré des Deux Gentilshommes de Vérone (Acte II, Scène 3), tandis qu’une aquatinte[5] de Sayer aux représentations allégoriques publiée quelques jours après l’incident (Illustration 10), où se retrouvent Burke, Cromwell et les membres de l’opposition en régicides probables, utilise deux vers de Shakespeare[6] pour illustrer les “réflexions” de Burke : l’Angleterre se doit de rester elle-même dans sa pure tradition monarchique et constitutionnelle[7]. Outre la place de Shakespeare dans toutes ces gravures, cet incident est aussi intéressant car il introduit un autre débat entre Fox et Burke qui prit place en décembre 1792 sur l’Alien Bill  mais qui en fait recouvrait l’attitude que devait adopter l’Angleterre à propos de la guerre ou de la paix. Les commentaires sur ces échanges de points de vues hautement dramatiques allaient dans la presse et les gravures satiriques réunir des réminiscences Shakespeariennes ou le thème de l’assassinat. En effet, Burke s’insurgeant contre la Révolution, exhiba une dague en plein Parlement déclarant que trois mille[8] de ces armes avaient été fabriquées à Birmingham[9] et qu’il était de son devoir d’éloigner l’infection française de son pays, « leurs principes de nos têtes et leurs dagues de nos cœurs[10] ». La mise en scène de la querelle dans la plupart des images satiriques fut marquée d’un effort pour rendre la visualisation dramatique[11] d’autant que l’utilisation de la dague était un artifice théâtral tout à fait shakespearien. Les caricatures allaient, bien sûr, utiliser ce filon inattendu et résumer la scène en quelques stéréotypes percutants. Tout d’abord Burke sera perçu comme un paranoïaque, effrayant ses confrères en exhibant quelques dagues acérées, étant lui même atteint du « trouble français[12] » selon l’expression de Fox introduite dans une gravure[13] (Illustration 11).

 

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Illustration 11


Burke s’en prend en effet avec un air menaçant aux pillards, aux assassins, aux républicains scélérats, aux Niveleurs égorgeurs, aux régicides et à tous les amoureux du désordre et aux importateurs de la trahison et de la rébellion[14]. Fox quant à lui, devant cet excès de haine, est vu comme un lâche émotionnellement fragile[15] (Illustration 12).

 

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Illustration 12


Cependant quand le danger se fera plus pressant et que la guerre aura éclaté, la dague passera des mains bouffonnes de Burke à celles de Fox en une véritable arme de combat et non plus en un artifice théâtral. Les assassins français et anglais, c’est-à-dire les jacobins de ces deux pays, auront près d’eux l’arme ensanglantée[16] qu’ils se passent d’une main à l’autre avec perversité[17]. Une caricature française “officielle” de Dubois[18] commandée par le Comité de Salut Public le 30 mai 1794 afin de “réveiller l’esprit public” reprendra d’ailleurs cette rhétorique mais en l’inversant puisque « ici, George III est représenté comme un écureuil tournant une roue qui entraîne la pierre à aiguiser où Pitt affûte son couteau, avec lequel, comme le précise la légende, il a l’intention d’assassiner les défenseurs de la liberté du peuple[19] ». La roue a, alors, fait un cercle complet et les assassins ont changé de camp!

 

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Illustration 13


Une autre relation entre la Révolution française et l’œuvre de Shakespeare dans les gravures satiriques réside dans l’utilisation de spectres, fantômes en tous genres qui participent à l’intrigue de nombreuses tragédies[20] et également utilisées dans les gravures historiques. Ainsi une vignette[21] publiée le premier janvier 1799 (Illustration 13) fait apparaître devant les cinq Directeurs français ébahis, le spectre de Bonaparte qui s’exclame avec rage, brandissant une épée démesurée: « Régicides, Parricides, Fratricides & Patricides (sic), voilà les effets de votre insatiable soif de conquête, voici Votre récompense pour mes exploits en Italie, en Prusse... être tué par les mains d’un Assassin, un diable de musulman; et toutes mes loyales légions détruites par des pastèques et des arabes. Allez meurtriers de sang-froid; que votre coupable conscience tourmente vos coeurs; et que le nom de Nelson hante pour toujours vos nuits et vos jours[22] ». Ce monologue tragi-comique, les cinq Directeurs étant muet de frayeur, renvoie à des rumeurs d’assassinat de Bonaparte au Caire, rumeurs qui atteignirent Londres le 14 décembre 1798 et furent publiées dans les journaux le lendemain[23]. Mort, Bonaparte est un peu moins dangereux en cette période troublée de l’histoire intérieure anglaise et se retrouve presque réhabilité dans cette gravure qui l’égratigne cependant au passage. L’attaque est surtout dirigée contre les Directeurs et le pouvoir politique en France mais un peu de venin est aussi répandu à l’encontre des “Egyptiens-Musulmans”, la caricature étant aussi violemment xénophobe.

 

 

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Illustration 14


Quant à l’utilisation du procédé shakespearien du fantôme dans les gravures satiriques, il est cependant antérieur à la Révolution, même s’il a trouvé avec les événements français un terrain tout à fait favorable à sa propagation, comme nous venons de le voir. On le retrouve ainsi dans une gravure (Illustration 14) de 1784[24], où Cromwell vient hanter la demeure de Fox, les comparaisons et les ressemblances entre les deux personnages étant déjà nombreuses dès cette époque (Illustration 15)[25]. On s’en doute, elles ne feront que s’intensifier avec la République française lorsque Fox en sera désigné comme son plus fervent adepte dans les gravures anglaises.

 

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Illustration 15


On a pu mesurer l’influence de la culture de la violence des pièces de Shakespeare dans l’inconscient collectif et culturel des graveurs de l’époque. On peut même aller plus loin et dire que cette influence si elle a des racines littéraires évidentes, provient également d’une volonté déterminée de l’utiliser[26] comme un épouvantail contre-révolutionnaire et cela bien avant les événements français. L’utilisation de la violence et de l’assassinat qui l’accompagne, est, en effet, une menace pour le bon ordre social et sa mise en relief dans les gravures sonnent comme autant d’avertissements pour la nation. Pour Shakespeare, le parricide et le régicide sont un mal profond puisqu’ils remettent en question l’autorité patriarcale, l’intérêt pour les tragédies se développant d’ailleurs lors de périodes troublées en une catharsis salutaire pour la communauté[27]. Le régicide dans la gravure sera appelé à rendre le même effet : mettre en évidence le danger de telles pratiques pour le bien être de la société et la sécurité de la nation anglaise.

Si, bien entendu, les événements français favorisaient un rapprochement entre Charles Ier et George III et leurs “possibles” tragiques exécutions[28], cette idée avait cependant pu être renforcée par l’attitude de George III qui, à la différence de son grand-père (George II) et son arrière-grand-père (George I), se référa symboliquement, dès son accession au trône, au règne de Charles Ier[29]. Toutefois, l’apparition de Charles Ier dans les caricatures est, comme celle de Cromwell, un élément classique du ressort comique des gravures satiriques (Illustration 16)[30] dès que la monarchie est un tant soit peu ébranlée[31].

 

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Illustration 16


Les gravures américaines, par exemple, lors du Stamp Act  ou de la Révolution américaine avaient déjà largement associé les deux monarques dans leur approche satirique et politique[32] en un thème fédérateur, la Révolution française allait tout simplement accélérer une pratique courante[33].

Comme nous avons essayé de le montrer, la tradition littéraire héritée de Shakespeare ainsi que la propre histoire de la monarchique britannique[34] ont largement contribué à la description par l’image d’actes dramatiques surtout lorsque ceux ci se déroulaient en France; d’autant plus que les gravures historiques dans le sillon de Benjamin West allaient également s’orienter vers la mise en scène d’événements contemporains, puisant largement à la manne révolutionnaire française pour nourrir l’imaginaire de la caricature. Mais la Révolution devait également fournir des effets dramatiques puissants qui s’accordaient avec bonheur à la démesure de l’art caricatural et au talent de quelques uns de ses artistes. Les gravures satiriques utiliseront abondamment ce matériau fertile et à travers l’assassinat feront preuve d’un patriotisme ardent et d’une volonté farouche de s’opposer à toutes les réformes radicales intérieures, illustrant comme par avance l’opinion de Macaulay : « les Anglais considère l'assassinat  avec un curieux dégoût pour eux-mêmes. »[35]

 

Pascal Dupuy, Université de Rouen

 

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Notes :

[1]BMC 7854, 7855, 7856, 7858, 7860, 7861, 7862, 7863, 7864, 7865, 7866, 7870, Lewis Walpole Library, Farmington, n° 791. 5. 12. 4. et Bac, Paul Mellon Collection B 1981. 25. 1865. Cette dernière gravure (Anonyme, Santon Barisa & the Devil. Vide Burke’s Speech, Publiée le 18-05-1791) n’est pas répertoriée dans : Nicholas K. Robinson, Edmund Burke. A life in caricature, New Haven, Yale University Press, 1996.

[2]Sir P. Francis trouve la réaction de Fox attendue et mal jouée et note dans ses mémoires: “they who knew him, knew it was a farce, and that he cared not one farthing for Burke. It was ill acted too, and would not have succeeded as a representation” Parkes, Memoirs of Sir P. Francis, ii, 458-59, cité in M. D. George, Catalogue of Political and Personnal Satires preserved in the Department of prints and drawings in the Brirish Museum, Londres, 1870-1954, Vol VI, p. 787.

[3]Ce débat, puis la rupture qui s’ensuivit entre Fox et Burke donna lieu au célèbre pamphlet de Burke contre la Révolution et son attittude qui se voulait une justification des vieux principes Whigs : An appeal from the new to the old whig, 1791

[4] ?, Launce and his Dog, publiée le 22-05-1791, BMC 7866.

[5]J Sayer, Mr Burke’s pair of spectacles for short sighted politicians, publiée le 12-05-1791, BMC 7858; Bac Paul Mellon Collection B. 1977.14.21355.

[6] ...nought shall make us rue

If England to itself do rest but true.

[7]De même un peu plus tard, en pleine guerre avec la France, une autre gravure utilisera Shakespeare pour symboliser le socle de la nation anglaise. Ainsi John Bull assis sur le Shakespeare Cliff assiste aux vols et aux pillages des français. Ansell (?), Property protected a la Francoise, Publiée le 01-06-1798, BMC 9224. La référence provient certainement du Roi Lear : « Il est une falaise [à Douvres] dont la tête haute et courbée regarde avec effroi dans l’abîme qu’elle enserre. » Gloucester à son fils Edgar, Acte IV, scène 1. Voir également Acte IV, scène 6.

On retrouve souvent aussi ces allusions à Shakespeare et aux falaises de Douvres dans les récits de voyage des Anglais se rendant en France.

[8]daggers

[9]La ville de Price mort récemment le 19 avril 1791.

[10]Their principles from our minds, and their daggers from our hearts.

[11]D’autant que pendant tout le XVIIIème siècle, les pièces montées de Shakespeare étaient réécrites afin d’en ‘resserrer’ et ‘renfoncer’ le caractère dramatique.

[12]French disorder.

[13]I Cruikshank, Reflections on the French Revolution, Publiée le 01-01-1793, BMC 8285; Bac, Paul Mellon Collection, B 1981. 25. 1261.

[14]Plunderers Assassins Republicans Villians Cut Throats Levellers Regicides Lovers of Disorder Exporters of Treason & Rebellion.

[15]BMC 7855, 7856, 7860, 7861, 8147, 8148.

[16]Parmi un nombre extrêmement élevé de gravures voir par exemple celle de Gillray publiée un peu plus d’un mois après la mort de Louis XVI : J Gillray, A Democrat, or, Reason & Philosophy, Publiée le 01-03-1793, BMC 8310; Bac, Paul Mellon Collection, B 1981. 25. 951. Voir David Bindman, The French Revolution (version anglaise), Musée de la Révolution française, Château de Vizille, 1990, p. 114.

[17]La dague ou poignard dans la main des assassins, et le plus souvent dans celle des révolutionnaires, est une image caractéristique de la propagande contre-révolutionnaire anglaise. Par exemple une note d’un sermon publié en 1793 se termine par ces lignes : «  It will be clearly discerned by the sober understanding of an Englishman, how ill principles of Fraternity accord with those of Bloodshed, Peace with Massacre, or Evangelical Charity with that ferocious Atheism, which has hurried thousands before the tribunal of God with daggers in their hands, and blasphemy in their mouths. » Thomas Rennell, A Sermon, preached on sunday, the 26th of october, 1793, in the Cathedral Church of Wintchester, Printed by Robbins, 1793.

[18] Dubois, La Grande Aiguiserie royale des poignards anglais, 1794, Paris, Bibliothèque Nationale, De Vinck 4386.

[19] James Cuno, “En temps de guerre : Jacque-Louis David et la caricature officielle” in David contre David, Actes du Colloque organisé au Musée du Louvre en décembre 1989, Paris, La Documentation française, 1993, Tome I, p. 523. Voir également le catalogue d’exposition Politique et Polémique. La Caricature française et la Révolution, 1789-1799, Los Angeles, University of California, 1988, p. 222.

[20]Voir par exemple Richard III, Acte V, scène 3 où pas moins de 10 spectres rendent visite à Richard III.

[21]I Cruikshank, The ghost of Buonaparte appearing to the Directory!!!, Publiée le 01-01-1799, BMC 9336; Bac, Paul Mellon Collection, B 1981. 25. 1124.

[22]Regicides, Parricides, Fratricides & Patricides, this is the effects of your insatiable thirst for conquest, this is Your reward for my glorious Atchievements in Italy, Germany, &... to die by the hand of an Assassin, a D-----d Musselman; & all my brave legions destroyed by water melons & arabs. Go murderers in Cold Blood; may your Conscious guilt ever prey upon your Vitels; & may the name of Nelson ever haunt you sleeping & waking.

[23]London Chronicle, 15 décembre 1798. Voir M.D. George, op. cit., Vol VII, p. 522.

[24]Anonyme, The Ghost of Oliver Cromwell, Publiée le 14-02-1784, BMC 6410; Bac. B 1981. 25. 1716.

[25]Voir par exemple Sayers, The Mirror of Patriotism, Publiée le 24-10-1784, BMC 6380 ou Dent, Meeting of Dissenters religious and political, 1790, Publiée le 22-02-1790, BMC 7630. La première caricature citée avait d’ailleurs été remarquée par l’oeil exercé de W. De Archenholtz. Voir Picture of England, London, 1797, p. 146 (!er édition en allemand, Leipzig, 1785).

Fox est également très souvent caricaturé en Falstaff (Henri IV). Voir Jonathan Bate, op. cit., p. 206.

[26]Derek Cohen, Shakespeare’s Culture of Violence, St Martin’s Press, New York, 1993, 152 pages.

[27]René Girard, La Violence et le Sacré, Paris, Grasset, 1972, p. 403.

[28] Le parallèle est fait en France très rapidement dans la presse en particulier : « Il y a deux ans que Louis le dernier trouva dans sn cabinet une estampe représentant le supplice de Charles Ier, roi d’Angleterre, avec ce mot : Avis; il n’y fit pas grande attention. On vient de le renouveler à George III; il a trouvé dans son cabinet une estampe représentant la scène du 21 janvier, avec ce mot : Avis; profire-t-il mieux de la leçon?  Journal de Lyon, 15 février 1793.

[29]En 1764, les deux fils ainés de George III furent peints sous le fameux portraits de Charles I par Van Dyck, probablement sous l’impulsion du monarque. Voir Linda Colley, Britons, Forging the Nations 1707-1837, Yale University Press, New Haven, 1992, pp. 206-207 et Simon Schama, “The domestication of majesty; royal family protraiture, 1500-1850”, Journal of Interdisciplinary History, 17, 1986.

[30]Voir par exemple suite à la crise de la Régence, Dent, The sour prospect before us, or the ins throwing up, publiée en 1789, BMC 7500.

[31]Une caricature de Gillray en juillet 1788 montre déjà Fox en train de s’acharner symboliquement avec une hache sur l’enseigne d’une auberge “the King’s Head” qui représente le portrait de George III.

J Gillray, The Butchers of Freedom, Publiée en Juillet 1788, BMC 7352.

[32] Voir Paula Sampson Preston, “The Severed Head of Charles 1 of England : its Use as a Political Stimulus”, Winterthur Portfolio, 6, 1970, pp. 1-13.

[33]Pratique qui ne se limite ni au domaine anglo-saxon, ni aux caricatures. Voir par exemple la gravure de Villeneuve, Réception de Louis Capet aux Enfers in Michel Vovelle, La Révolution française, Images et réçits, Messidor, Paris, 1986, Vol III, p. 200, mais également : Corps législatif, Conseil des Anciens, Discours prononcé par Garat, Président du Conseil des Anciens, le 2 Pluviôse an VII, anniversaire du 21 janvier 1792 (sic.) et du serment de haine à la royauté et à l’anarchie, cité in Lynn Hunt, Le roman familial de la Révolution française, Albin Michel, Paris, 1995, p. 82, note 28.

[34]Voir par exemple toujours dans le domaine de la gravure Thomas Ryder (1746-?), après John Opie (1761-1807), The Murder of James I, King of Scotland in the Monastery of the Dominicans near Perth, on the 12th Feb. 1437, ou encore Butler, après Samuel Woodforde (1764-1817), The Murder of King Henry VI in the Tower of London, ou encore les innombrables gravures décrivant l’exécution de Charles Ier ou de Mary Stuart toujours en circulation au dix-huitième siècle.

[35]Thomas Babington Macaulay, Histoty of England since the reign of James the second, Vol IV, Chapitre xxi, p. 668.

La violence française au crible de la caricature anglaise

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