Entretien lu sur le site Made in Perpignan
Février 1939. Submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature franquiste, le gouvernement français les parque dans des camps. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié ; l’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone à New York, l’histoire vraie de Josep Bartolí, combattant antifranquiste et artiste d’exception ; au cinéma le 30 septembre.
Esquisses et coulisses de cette aventure cinématographique avec Aurel ; dessinateur de presse pour le Monde, le Canard Enchaîné et réalisateur du film.
♦ En tant que dessinateur de presse est-il plus aisé de croquer l’actualité ou l’histoire ?
Sur l’actualité, on est obligé d’être hyper réactif ; l’imagination et l’idée doivent venir tout de suite. Quand on dessine l’histoire longue, c’est différent ; on a de plus de temps. Il y a des tas de gens qui ont déjà travaillé sur le sujet avant vous, des historiens, des spécialistes du sujet, ou des témoins directs. Il y a donc plus d’analyse, de recul ; un recul que l’on ne peut pas avoir avec l’actualité.
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