Depuis le 19e siècle, les sociétés accordent une place grandissante aux enfants, jusque-là considérés comme des adultes miniatures et très tôt mis au travail. Peu à peu, notamment dans les milieux aisés, on pense éducation, recul de l’âge du travail infantile et soins, avant la définition de droits spécifiques. Mais c’est le 20e siècle qui va, à l’échelle internationale, se doter d’outils appelant à la protection de l’enfance. En 1924, la Déclaration de Genève avec ses cinq articles invite les adultes à protéger les enfants «en dehors de toute considération de race, nationalité ou croyance» ; la Déclaration des droits de l’enfant de 1959, construite autour de dix principes, revendique une protection maximale des enfants sans distinction d’origine, de sexe ou de niveau social et donc sans discrimination dans l’accès à la loi et à la protection. Elle stipule un droit «dès la naissance, à un nom et à une nationalité», c’est-à-dire à une identité, et appelle déjà à prendre en compte l’«intérêt supérieur de l’enfant». Mais c’est la Convention internationale des droits de l’enfant, formulée par les Nations Unies en 1989, qui se veut la plus exigeante et la plus complète avec 54 articles, dont le premier, qui définit pour la première fois un âge limite entre enfance et âge adulte, à savoir 18 ans. Ce texte, publié deux siècles après la première Déclaration des droits de l’homme de 1789, insiste sur la nécessaire protection des liens de l’enfant à sa famille et donc sur le droit au regroupement familial, sur la liberté de conscience et de pensée des enfants, sur le droit au respect de leur vie privée, au jeu, au repos, à la santé, à l’éducation, à la protection (des abus, de l’exploitation, des mauvais traitements), à l’épanouissement, à l’accès à l’information et à la justice, et bien sûr à connaître l’ensemble des droits qui leur sont conférés. Au sein de sa famille ou dans la société, l’enfant a des droits – pas toujours respectés hélas - et il est bon de le rappeler !
Exposition conçue par Guillaume Doizy en 13 panneaux, à imprimer par vos soins au format de votre choix (A3, A2, A1...) par l'imprimeur de votre choix et donc à vos frais. Redevance pour recevoir les fichiers HD et montrer l'exposition dans un lieu unique sans condition de durée ou de date :
- Mairies, Centres Culturels, Médiathèques, Universités, 300 euros TTC
- Ecoles, Collèges et Lycées : 50 euros TTC (format A3) et 100 euros ttc (supérieur à A3).
Conférence/atelier proposé.es :
- "L'enfance dans le dessin de presse, de Daumier à nos jours" (par Guillaume Doizy)
- "Dessiner les droits de l'enfant", par le dessinateur Cambon
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