Par Raymond Bachollet
Cet article, paru dans Le Collectionneur français, n°158 de juin 1979, fait partie d’une suite de chroniques sur l’histoire des revues satiriques illustrées françaises, publiées de 1880 à 1914, occasionnellement sur l’affiche publicitaire du XXe siècle, et sur leurs dessinateurs.
Ces articles reliés en trois tomes, comportant une table des matières, sont consultables à la Bibliothèque Forney, Paris (cote : NS 77935).
« A lire certaines gazettes où travaillent les demi-soldes de la police et de la presse, il appert que les soutiens de la société redoutent, autant que la violence, le simple exposé des faits » (Zo d’Axa).
La promenade que je vous propose chaque mois à travers la presse satirique des années 1880-1914 ne cherche pas à rendre compte d'une chronologie rigoureuse mais vous invite plutôt à découvrir paisiblement un univers riche et déroutant par sa complexité, un peu comme on explore, seul, une ville inconnue ou comme on s'aventure dans une forêt profonde, les sens en éveil, tissant peu à peu les repères qui éloignent l'angoisse de s'égarer, de « se » perdre...
C'est un sentier sauvage, presque effacé, plein de ronces, de soleil et de fruits amers que je vous propose aujourd'hui d'emprunter, et au bout du voyage, de l'impasse (?), la découverte d'un homme, d'un homme « libre et solitaire », ce type d'homme qui habite nos rêves, si peu notre réalité : Zo d'Axa, fondateur de deux revues satiriques, L'Endehors en 1891, et La Feuille en 1897. Trois noms indissolublement liés.
Une fin de siècle agitée
Pour les bien comprendre, il est nécessaire d'évoquer rapidement la période troublée de la fin du XIX siècle qui vit d'abord naître avec Proudhon et le prince russe Bakounine la doctrine anarchiste, se répandre ensuite les journaux et revues chargés d'assurer une plus large diffusion aux idées révolutionnaires, préconisant, entre autres choses, la suppression de la propriété ; la destruction de l'Etat et de la notion de patrie, responsables des guerres, des injustices et de l'exploitation de l'homme par l'homme ; la disparition d'une armée, célèbre par ses défaites, ses conquêtes coloniales, ses conseils de guerre, ses pénitentiaires, et plus encore par sa répression des grèves ouvrières... Après L'Avant-garde, Le Révolté de Kropotkine, en 1879, Le Droit social de Jean Grave, en 1883, parurent, à partir de 1886, à l'occasion des mouvements sociaux de Decazeville, Fourmies, Carmaux et Levallois, de nouveaux journaux comme le populaire Père Peinard d'Emile Pouget et L'Endehors de Zo d'Axa.
Même si les idées répandues ne préconisaient pas systématiquement « la propagande par le fait », c'est-à-dire l'action directe, cette période tragique fut marquée par toute une série d'attentats anarchistes qui débutèrent à Lyon en 1882 par l'explosion du théâtre Bellecour et se terminèrent pratiquement dans la même ville, en 1894, par l'assassinat du président de la République, Sadi Carnot, coupable aux yeux de Caserio, son meurtrier, d'avoir refusé la grâce des anarchistes condamnés à mort et exécutés les années précédentes : Ravachol, Auguste Vaillant et Emile Henry, neveu du futur colonel Henry de l'Affaire Dreyfus, soit dit en passant. Cycle infernal où alternèrent attentats, provocations policières, représailles et répression. Les députés, égratignés par la bombe à clous de Vaillant, soigneusement préparée, paraît-il, dans le laboratoire de la préfecture de police, étaient mûrs pour voter, le 24 juillet 1894, les « lois scélérates » destinées à protéger la société des menées anarchistes (1). C'est en leur nom que bien des gérants et rédacteurs de journaux anarchistes, comme Matha, gérant de L'Endehors, et Jean Grave, directeur de La Révolte, furent emprisonnés et condamnés à des peines parfois sévères … association de malfaiteurs, disait-on.
Un ancien chasseur d'Afrique devenu journaliste
Cette fois-là, Zo d'Axa ne fut pas directement inquiété, et pour cause ! Il quittait à peine Sainte-Pélagie, prison parisienne où il venait de purger dix-huit mois de détention. L'Endehors, "en dedans" la prison, avait mis à profit ses loisirs forcés pour raconter dans un livre « De Mazas à Jérusalem», ses démêlés avec la justice, sa première incarcération à Mazas, autre prison parisienne, quelques années plus tôt, ses tribulations à travers l'Europe et le Moyen-Orient, son arrestation à Jérusalem et sa condamnation. Mais ce n'était là qu'une nouvelle série de péripéties dans la vie de notre homme ! Alphonse Gallaud - c'était le nom de naissance de cet indiscipliné notoire - avait en effet connu une adolescence tumultueuse. Ne supportant apparemment ni sa famille, ni l'armée grâce à laquelle il avait pourtant espéré naïvement connaître l'aventure, il avait déserté l'une, puis l'autre. C'est au cours de ce premier exil qu'il avait fait ses débuts dans le journalisme, en Belgique puis en Italie. Amnistié, il avait rejoint la France et fondé L'Endehors avec des collaborateurs, militants anarchistes pour la plupart, comme Georges Darien, Octave Mirbeau, Félix Fénéon, Sébastien Faure, Emile Henry, déjà cité, Victor Barrucand, des écrivains et des poètes.
Dans le premier numéro de cette revue, Zo d'Axa avait défini "l'endehors" comme «celui que rien n'enrôle et qu'une impulsive nature guide seule, le passionnel complexe, le hors-la-loi, le hors-l'école, l'isolé chercheur d'au-delà !».
Critiquant violemment les institutions et les moeurs, il avait clamé, superbement, sa foi dans la révolte, « son désir de vie libre et vagabonde, hors des rivets de la loi ». Refusant de se laisser embrigader, même sous la bannière de « l'idéale anarchie », il n'avait pas hésité à se porter au secours des anarchistes emprisonnés et de leurs familles. Il avait payé cher le prix de cette solidarité : prison et exil. Et L'Endehors avait sombré, au milieu des tempêtes : dettes, perquisitions, saisies…
Un homme qui ne hurle pas avec les loups
...1897. L'Affaire Dreyfus déchire le pays. Zo d'Axa ne peut se taire. Il y a trop à craindre, et trop à espérer d'une situation politique aussi instable et explosive, où se confrontent bien au delà des faits eux-mêmes, des forces antagonistes puissantes dont le choc violent pourrait favoriser l'avènement d'une société meilleure. La Feuille est lancée dans la tourmente, « à toute occasion ».
« On se retrouve, écrit d'Axa dans la première livraison, ceux de L'Endehors de jadis. Et d'autres viennent hardis et neufs. On reprend la route. Voici La Feuille. Elle inscrira ses notes brèves au verso de l'histoire de ce temps. Mieux qu'un hebdomadaire lointain, plus spontanée qu'un quotidien, sous un titre toujours nouveau, c'est le cri, le placard, l'affiche.
Et c'est une arme». La Feuille, écrira Victor Méric (2), ce n'était pas simplement du papier, avec des caractères noirs dessus, des lignes qui se succédaient, de la prose qui se déroulait. C'était un brûlot propre à incendier les intelligences, un pétard à la mélinite bon pour faire sauter les consciences, quelque chose comme un éclair foudroyant dans l'abîme opaque des ignorances, des égoïsmes apeurés, des lâchetés tenaces. Le mot d'ordre lancé aux rebellions. Le geste et le cri que tous les assis, tous les courbés attendaient pour se dresser, plus hardiment dans la vie. Pourtant cette « feuille » déroutait les esprits. Elle n'était pas tout à fait dreyfusarde comme nous l'aurions voulu... Elle se souciait peu de l'innocence du capitaine... »
Attaques tous azimuts
« Si ce Monsieur (Dreyfus) ne fut pas un traître, écrit en effet Zo d'Axa dans La Feuille du 17 décembre 1897, il fut capitaine ». C'est-à-dire un officier comme les autres, chauvin, rigide, implacable peut-être, inconscient, c'est certain, des enjeux de sa propre cause. Certes, les militaires, « ces entretenus de la paix, (qui), dans les villes de garnison, préparent mieux le pernod que la revanche », notre pamphlétaire ne les porte pas dans son coeur. On sait pourquoi. Il les a connus de près. Et quand il parle des bagnes militaires, des conseils de guerre qui n'hésitent pas à fusiller le « petit soldat » insubordonné, c'est à son expérience qu'il fait appel, expérience d'ailleurs commune à beaucoup de ses contemporains, astreints alors à un service militaire de trois ans (Feuille 4 : « réhabilitation civile et exécution militaire»). Zo d'Axa s'engage donc à fond dans le combat ; il dénonce les machinations militaires, les manœuvres et les mensonges de l'état-major (Feuille 17 : « En joue... faux ») ; il est ravi de servir à ces Messieurs, dans sa Feuille 4, le chef d'accusation « d’Association de malfaiteurs » au nom duquel bon nombre d'anarchistes ont été condamnés, mais il renvoie dos à dos l'armée et la magistrature (Feuille 23 : « Saluons-les »), car la justice n'est pas innocente : toujours compréhensive avec les forts ou les rusés (Feuille 8 : « Mort-aux-vaches »), elle est cruelle avec les petits et même avec les enfants (Feuille 6 : « A propos de bottes »), insensible et partiale avec les sans-défense, (Feuille 22 : « On détrousse au coin des lois »), inflexible enfin avec ceux qui ont commis des délits d'opinion ou se sont attaqués aux représentants de l'ordre (Feuille 15 : « Le gendre et la veuve »).
On remarque sans peine que le polémiste, tout en s'engageant personnellement, ne se laisse embrigader ni par un camp ni par l'autre : il jette un regard lucide, impertinent sur la « grande Affaire » qui lui sert de révélateur et de tremplin pour démonter, à partir de petits faits d'actualité, les mécanismes d'une société qui favorisent les possédants, qu'ils soient juifs ou chrétiens, et écrasent les faibles. « La grève des juifs » (Feuille 18) remarquablement illustrée par un artiste comme Steinlen, aux traits sobres, sombres et puissants, permet de constater avec amertume le manque de solidarité des nantis juifs dans une grève qui rend service à la cause de « leur » capitaine. Le soldat et le gréviste expriment dans un face-à-face silencieux ce qui les unit et ce qui les sépare, irrémédiablement.
Zo d'Axa s'en prend aussi à la presse, la presse à scandales, celle que le crime enrichit (Feuille 2 : « 10 assassinats pour un sou »), celle qui pratique l'attrape-gogos, grâce au «tiercé» de l'époque (Feuille 16 : « Les tuyaux de la Patrie ») ...La Patrie, le journal de Millevoye, un antidreyfusard notoire. Il attaque de façon corrosive la presse nationaliste, militariste et antisémite, il pourfend, avec regret, semble-t-il, Rochefort le rétif, le presque communard, l'exilé de jadis, qui, dans son « Intransigeant » moribond, trahit la cause révolutionnaire (Feuille 14 : «Rochefort est mort »). Quant à l'infâme Drumont, il l'assimile tout bonnement pour incitation au crime antisémite, à Vacher, un déséquilibré mystique qui trucide de jeunes bergers (Feuille 19) : « Drumont et Vacher »).
Tranquillement, les feuilles tombent...Tous les sujets sont bons. Le lynchage récent d'un cocher l'amène à fustiger la bêtise et la férocité de la foule (Feuille 6 . « Arguments frappants »), l'esprit grégaire de la masse et son goût immodéré des manifestations cocardières (Feuille 7 : « Les moutons de Boisdeffre » ), le général, chef de l'état major général responsable du déclenchement de L’Affaire Dreyfus, dont le nom l’a visiblement inspiré (3). « La France, constate Zo d’Axa avec amertume, est devenue une grenouille qu'on amorce avec un fond de culotte rouge. » Aussi, quand un groupe de mineurs du Pas-de-Calais chante la gloire de l'armée, ne peut-il retenir sa colère : « Vous aimez l'armée, cette gardienne de votre honneur et de votre dignité... C'est du luxe. Vous aimez les fusils Lebel qui partent tout seuls, comme à Fourmies, les baïonnettes auprès des puits où vos camarades font grève... » (Feuille 24 : « L'honnête ouvrier »).
Un autre sujet abordé dans la première et la dernière livraisons, le préoccupe vivement : c'est l'alliance franco-russe récente. Cette mésalliance « de la Marseillaise et du knout » est pour lui une duperie, dont le peuple, un jour, fera les frais. « La disette russe est contagieuse ». Mais c'est certainement le suffrage universel qui excite le plus la verve du libertaire, du parfait individualiste. Il se plaît à démontrer dans plusieurs numéros (Feuilles 9, 11 et 12) que cette pratique républicaine est une énorme farce. Et cette farce, en pleine période électorale, il la met en scène. Bien que partisan farouche de l'abstention, il va faire campagne pour « le » bon candidat. Mais ce futur élu n'est autre qu'un âne blanc (comme un bulletin), dénommé « Nul » (comme un candidat), qui connaîtra un franc succès le jour du scrutin. Mascarade qui se terminera à la préfecture de police. De ce fait, l'animal subversif sera devenu un « candidat officiel » !
L'enfance martyre existe. Zo d’Axa cite des noms et met au défi ses détracteurs de démentir ses propos. Nous pénétrons avec lui dans l'univers hallucinant des colonies pénitentiaires, ces « Biribi » des gosses, où les enfants sont battus sauvagement, jetés, enchaînés, sans nourriture, dans des cachots humides, où certains choisissent la mort (Feuille 20 et 21). Même ses amis d'hier, les rhétoriciens de la Sociale, prometteurs du bien-être futur, sont durement étrillés : « C'est mentir que promettre encore après tant de promesses... Chacun sa route ! »
... « A toute occasion, dans ces Feuille, se dégage en simplicité telle façon de sentir et d'être. Aux étincelles des faits, qui se heurtent comme des silex, s'éclairent, chemin passant, les facettes de la question. Et les feuilles légères ou graves se suivent, se tiennent et se complètent selon le scénario formel de la vie, chaque heure, expressive... »
Zo d'Axa a tout dit dans ces 25 feuilles. Pourquoi donc se répéter ? Préférant le silence, - un silence qui durera trente années -, il a repris sa route, seul avec au cœur « l'altière volonté de vivre ».
« En dehors, il suffit d'oser ! », telle est sa devise.
Une impasse ? A vous de juger.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, voici la fiche technique de la revue
Fiche technique de La Feuille
"Directeur-fondateur-rédacteur : Zo d'Axa.
• Adresse : 25, rue de Navarin, Paris.
• Imprimeurs et gérants : successivement Pauvert, Polvliet, Fétis, Dupont, Lacour et Matteoda. Ces multiples changements donnent une idée des difficultés financières que Zo d'Axa a dû rencontrer pour publier sa série de "Feuille(s)".
• Numéros parus : la collection complète comporte 25 numéros : de La Feuille 1, datée du 6 octobre 1897 à La Feuille 25, datée du 28 mars 1899.
• Périodicité : le rythme de parution est irrégulier, mensuel ou bimensuel : la date d'impression est indiquée, en petits caractères, en bas et à droite du verso.
• Coût : la revue est vendue 5 c pour les trois premières feuilles, 10 c ensuite. L'abonnement de 50 feuilles, à 3 F au début, passe à 6 F à partir de La Feuille 4; puis revient à 3 F pour 25 feuilles.
• Tirage : il est inconnu. On peut raisonnablement penser que la diffusion d'un journal aussi «dérangeant » n'a pu être que limitée.
• Vente : elle se fait au numéro, par abonnement. Avec possibilité de vente en gros. Le numéro 7 a été distribué en prime aux lecteurs de « l'Aurore ». Par la suite, la collection complète des 25 feuilles a été vendue sous un cartonnage orangé faisant apparaître, outre le titre de la revue et de son rédacteur, la liste des dessinateurs et la date, Paris 1900. On trouve souvent, jointe à cette collection, une petite affiche annonçant la publication d'un livre de 300 pages, édité par la Société libre d'édition des gens de lettres, reprenant la majorité des textes parus dans « La Feuille » et la totalité de ses dessins : « Les Feuilles de Zo d'Axa ». Une affiche de lancement de la revue, tirée en noir et jaune, a été publiée en deux dimensions par l'imprimerie 'Verneau. Paris.
Caractéristiques de la revue
- De format important (45 X 31,5 cm), « La Feuille » comporte, au recto, un grand dessin pleine page ; au verso, le texte ; de chaque côté, le titre de l'article du jour ;
- Les dessins, tous inédits, sont imprimés en noir, à l'exception des deux premiers qui offrent un ou deux tons supplémentaires ;
- On ne trouve aucune trace d'annonce publicitaire ;
- L'impression est réalisée en typographie ; le nom du graveur, Berrin et Cie, apparaît dans de nombreuses planches. Des tirages lithographiques des dessins de Steinlen ont été réalisés à part ;
- A l'exception de La Feuille 17, les dessins sont présentés dans le sens de la hauteur ;
- La Feuille 11 et La Feuille 12, pour pouvoir être affichées, ont été imprimées d'un seul côté et dans un format double. La Feuille 11 comporte aussi la présentation habituelle.
Collaborateurs de la revue
Zo d'Axa est l'unique rédacteur de la revue et Steinlen, le principal dessinateur : 17 numéros sur 25 sont en effet illustrés par ses soins. Hermann Paul fournira trois dessins, alors que les autres dessinateurs Willette, Léandre, Couturier, Anquetin et Luce n'illustreront qu'un seul numéro. On remarquera, ce qui est rare, que les dessins ne sont accompagnés d'aucune légende. Le texte, dans cette revue, revendique la première place.
La violence retenue des images de Steinlen, loin de démarquer servilement le texte, rivalise bien avec la fougue irrespectueuse de Zo d'Axa. Qualités qui contribuent à donner à La Feuille une place de choix dans la presse de cette époque. Une place importante soulignée par André Salmon : « L'Assiette au beurre, ouverte à toute inspiration subversive », serait à son avis, l'héritière directe du journal de Zo d'Axa. Jugement décisif auquel je me rallie.
Etat du marché
La collection complète est relativement rare, mais on la voit apparaître de temps en temps. La Feuille, au numéro, se trouve encore facilement.
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Notes
(1) Cette loi renforçait l'appareil répressif déjà accru par la loi du 12 décembre 1893.
La Terreur noire, d'André Salmon, retrace avec relief l'histoire du mouvement anarchiste français. J.J. Pauvert, Paris, 1959.
(2) Victor Méric, dans Coulisses et tréteaux, consacre à Zo d'Axa, le premier chapitre
de son livre. Librairie Valois, Paris 1931.
(3) Charles Le Mouton de Boisdeffre.
Une référence ancienne
Les amateurs de Zo d'Axa, de Steinlen, ou de La Feuille doivent savoir qu'une association « le Vent du Ch'min » aujourd’hui disparue, a réédité vers 1979 dans son format original, la série complète des 25 feuilles, avec une présentation de Léo Campion, pour un prix défiant alors toute concurrence (45 F franco). On trouve parfois chez les bouquinistes cette réédition, présentée dans un cartonnage rouge.
Une référence récente
La petite fille de Zo d'Axa, Béatrice Arnac, vient de publier Zo d’Axa, l’Endehors, un livre de 284 pages, illustré de nombreux documents, aux éditions Plein Chant, édition culturelle, Route Condé, 1612O BASSAC. Tél. 05 45 81 93 26. Prix franco : 22, 30 euros. Béatrice Arnac prépare aussi un livre sur son père, le dessinateur de presse Marcel Arnac (1886-1931).