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LE CHARIVARI ORANAIS qui devient Oranais et Algérien (1881-1896, Oran)
En janvier 1881, avant même que soit votée la loi sur la presse, la ville d’Oran voit naître une petite feuille satirique, Le Charivari oranais, qui tire à ses débuts à 4000 exemplaires et s’acquitte alors du cautionnement pour pouvoir traiter des questions politiques. L’hebdomadaire composé de quatre pages est illustré d’un dessin satirique en couverture (en noir et blanc). Edité pendant une décennie le Charivari tient le rang du journal satirique le plus durable de l’Algérie avant 1914.
Fondé par F. Zimmermann, un métropolitain de Metz, le titre comprend, en plus du dessin de « une », des échos satiriques portant principalement sur la vie algérienne et les préoccupations des colons
La plupart du temps non signés, les dessins varient dans leur style au fil du temps. Il semble difficile de s’assurer alors en Algérie la collaboration durable de dessinateurs de qualité. On dénombre les œuvres d’un certain Thirion, puis d’Assus, au départ présenté comme un peintre d’Alger. Suivent des charges signées A. Franconi et Jean Dyck (orthographié également Dich ou Dych) à partir de 1884 et également B. Lemaire et Léon Mader en 1889. Assus collabore au Charivari de manière épisodique mais régulière. Il devient le principal dessinateur de la revue. Qualifié en 1887 de « célèbre caricaturiste », Assus, artiste d’origine juive, fait figure de dessinateur satirique le plus célèbre de l’Algérie autour de 1900.
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