"Les inaccessibles. Paris-Côte
d'argent", La Baïonnette, n°220, 18/9/1919. © Marie-Claude et Gérard Laborde
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Par Emmanuel Pollaud-Dulian
Emmanuel Pollaud-Dulian, "Chas Laborde, ou l’humour contre l’Histoire", Humoresques N°29, Histoire, Humour et caricatures, Annie Duprat dir., Printemps 2003, pp. 108-130.
Le tempérament français tend à confondre humour et gaîté, voire gaudriole. Personne n’a sans doute autant souffert de ce malentendu que Chas Laborde, dont toute l’œuvre exprime ce mal être qu’est en réalité l’humour, ce « petit frissonnement d’une intelligence qui voudrait s’envoler, (...] frissonnement toujours douloureux, car, en ouvrant ses ailes, l'esprit se meurtrit aux barreaux de sa cage. »[1] Ce révolté lucide et résigné, qui réserve sa compassion aux animaux et aux enfants, aux faibles et aux humiliés, résume en un dessin l’absurde cruauté de l’Histoire : les hommes se massacrent par bataillons entiers au nom de dieux qui, indifférents à leur sort, folâtrent sur l’Olympe[2].
Lui-même a pourtant cédé au vertige de l’Histoire en août 1914 quand, avec Apollinaire et Reverdy, il tente, à 28 ans et réformé pour myopie, de s’engager. Le sens du devoir guide sa décision mais aussi la terrible curiosité de voir la guerre[3], de participer à un de ces drames historiques que racontent les tableaux de Detaille ou les livres du capitaine Danrit[4]. La mort n’effraie pas l’ancien élève de l’atelier Julian, qui demande qu’on inscrive sur sa tombe : « Il aimait bien le dessin. » (ill 1)
Ill 1, Autoportrait dans Guy Laborde, Ecole de patience, la guerre vue par Chas Laborde, Paris, Les Bibliophiles de l'Etoile, 1951. © Marie-Claude et Gérard Laborde .
L’état-major attendait 4 millions d’hommes ; il en voit arriver 5. La guerre affiche complet et Chas, renvoyé dans son atelier, rue des Saules, ronge son frein. Ses frères sont déjà partis, et ses amis Gus Bofa, Pierre Mac Orlan, Roland Dorgelès, Pierre Falké. Survient la défaite de Charleroi. La patrie se montre moins regardante et un gratte-papier militaire fixe pour l’histoire la personnalité de : Laborde, Charles, artiste peintre, né le 18 août 1886 à Buenos-Aires, 1 m. 62, 49 kilos, front haut, nez moyen, visage long. Le matricule 674 embarque, avec ses crayons et dix carnets à dessin, dans un wagon à bestiaux, direction le champ d’honneur. À peine est-il descendu du train qu’un obus efface du paysage, comme d’un coup de gomme, une grange et les dix sept hommes qui s’y abritaient.
Cinquième et dernier fils d’un père déjà âgé, enrichi par le commerce du luxe, et d’une mère encore jeune, morte trop tôt, Charles vit une enfance timide et solitaire à Escout[5]. Sa cousine, et gouvernante, lui révèle la perversité des adultes en le malmenant sans pitié. L’Histoire pointe déjà son mufle hideux : le garçonnet doit donner sa collection de timbres à un curé qui promet de lui acheter un de ces enfants chinois « que leurs parents veulent jeter à l’eau comme des petits chats parce qu’ils en ont trop. » [6] Le petit Chinois ne viendra jamais et Charles demande à ses crayons de couleurs d’apprivoiser ce monde cruel, dessinant les guerres lointaines dont parlent les grandes personnes.
En 1901, à la mort de son père, on l’enferme dans un pensionnat de Pau, d’où il parvient à se faire chasser pour rejoindre ses frères à Paris et devenir peintre. Si, aux Beaux-Arts, le très académique Merson[7] l’accueille d’un méprisant « Alors, jeune homme, vous voulez, vous aussi, faire votre petit Daumier ? », l’ami Falké le guide dans le dédale des journaux drôles. Ses dessins attirent l’attention de Paul Iribe qui l’introduit à l’Assiette au Beurre, et de Gus Bofa, qui l’appelle au Sourire. Avec son sens aigu de l’observation et son refus des stéréotypes, le petit homme lunetté d’or et buveur de lait voit au-delà des apparences : « En deux coups de crayon ça y était, et je me suis mieux compris, comme je vous le dis, en me regardant. Avant je n’étais pas sûr de mon genre, maintenant je suis tranquille. Un artiste qui voit derrière votre frime ce que vous avez dans le bide et qui le transcrit, que c’est comme une empreinte digitale qu’on ne peut pas contrefaire, ça c’est du travail, surtout quand il emploie le moins de lignes et de couleurs possibles. » [8]
A l’opposé d’un Otto Dix, Chas ne trouve dans la guerre ni satisfaction esthétique, ni inspiration artistique. La condition militaire lui apparaît sans gloire et toute de servitude : nettoyer son linge, lutter contre les rats, disputer la ration de pinard et tirer sur des « silhouettes mobiles », euphémisme militaire. Les soldats-esclaves sacrifient des forêts entières au Moloch de l’Histoire, enfournant rondins et planches dans sa gueule ouverte[9]. Comment se comporter face à ce monstre ? À ses camarades qui le mettent en garde, Chas lance : « Pourquoi les Allemands voudraient-ils me tuer ? Ils ne me connaissent pas. » Prendre au sérieux un monde où de parfaits inconnus tentent de s’assassiner, serait lui faire trop d’honneur. « Quand la destinée t’es mauvaise, écrit Tchekhov, méprise-la, moque toi d’elle ! Sinon, c’est elle qui se moquera de toi. » [10]
En février 1915, Dorgelès lui écrit : « Rendez-vous, rue des Saules : le premier arrivé attend l’autre. » Mais la guerre s’éternise. Chas dessine sur un cahier d’écolier, qui porte au verso la déclaration des droits de l’homme et au recto cette encourageante devise : « L’instruction est un trésor, le travail en est la clef ». Sur la couverture il calligraphie : « École de... patience, Dirigée par M. Joffre. » Les soldats peuvent bien pourrir dans les tranchées, l’arrière tient bon, abruti par les professionnels de la rigolade qui, tel Louis Morin, président de la Société des Artistes Humoristes, se flattent de « maintenir le moral indispensable à la victoire, en recueillant le rire des héros et le dispersant aux quatre coins du monde. » [11] En vertu de quoi les civils méprisent les « héros » et Chas croque la matrone qui, dans l’autobus, s’écarte d’un troupier crotté comme s’il s’agissait d’un clochard.
Joffre ne croit pas à une offensive ennemie contre Verdun. Le 21 février 1916, les Allemands attaquent donc ce secteur mal fortifié. Il faudra 300 000 morts, dont le colonel Driant, pour que le front retrouve le statu quo ante. La compagnie de Chas Laborde descend de Douaumont, réduite à trente fantômes. Au major qui lui lance « Ah ! Engagé ! Mes félicitations ! », Chas répond : « Je préférerais vos condoléances. » Quelle autre vengeance tirer de l’Histoire, qui lui a tué deux frères[12] ? La seule consolatrice serait cette Mort qui le visite en rêve et qu’il juge moins vilaine qu’on ne le dit. Par une nuit sans lune, Chas s’égare et, emboîtant le pas à une patrouille, remonte vers le front. Au petit matin, il respire plusieurs bouffées d’ypérite, courtoisie de Bayer AG…
Parti pour « faire quelque chose de grand qui rehausse [s]a petite histoire personnelle » [13], Chas Laborde a subi trois ans d’une existence posthume, qui le laisse marqué dans sa chair et dans son âme. « Il en parlait peu, se souvient Mac Orlan, mais la guerre n’avait point fait disparaître ses décors. Il les portait en soi et les déroulait selon l’heure et l’auditoire, c’est à dire qu’il ne parlait de la guerre qu’aux hommes qui l’avaient connue sans fausse apparence. » [14]Pour les autres... Quand, devant les kilos de poissons morts qu’ils ont étalés sur la plage, des pêcheurs s’écrient « Vous n’avez jamais vu ça, hein ? », Chas lâche : « Si... Verdun. »
De retour à Paris, le ballet des prostituées, au visage blanchi par la lumière
électrique, autour des officiers alliés, le fascine et lui inspire, entre autres, son premier dessin expressionniste : le Café de la Paix[15] (ill 2).
Ill 2, "Le café de la paix", Le Rire, 2/8/1919. © Marie-Claude et Gérard Laborde .
Il dessine dans les bordels qui sont, selon lui, « parmi les derniers endroits où l’on a le respect d’autrui. » Chas ne blâme ni ne glorifie les putains, victimes comme les soldats d’une société hypocrite[16]. Tout est dit en un dessin : une gamine toise le notable qu’elle a levée et ricane « Dire que c’était des gueules comme ça qu’on m’obligeait à respecter quand j’étais môme ! » Chas trouve une honnêteté certaine à la putain qui lui conseille de dessiner son cul plutôt que son visage et lorsque Carco publie, à ses dépens, le premier album de son ami, il l’intitule naturellement L’Ami des Filles[17].
Le ton devient plus féroce pour fustiger l’égoïsme sordide de ces bourgeois, qui ont souscrit l’emprunt de guerre à 5% et, visitant les champs de bataille, déjà « lieux de mémoire », rouspètent : « Au fond nous sommes volés, ce n’est pas si abîmé que ça ! [18]». Écœuré par le triomphe des profiteurs qui gardent un souvenir ému d’une guerre où « le beurre était à cinq francs le kilo » [19], Chas fixe le geste impérial d’une marchande, le pouce sur la balance : « Vae victis... » [20] Tant d’amertume déroute le public des journaux drôles mais réjouit Carco : « Rien ne nous empêchera jamais d’approuver Chas Laborde dans son mépris de notre actuelle société, ni de le soutenir dans la lutte qu’il lui a déclarée, le bistouri en main. » [21] (ill 3)
Ill 3, "Profiteur", Le Rire rouge n°192, 20/7/1918. © Marie-Claude et Gérard Laborde .
Dans l’Europe des années 20, « quotidiennement secouée par l’horreur des révolutions, des fusillades impromptues avec des intermèdes curieusement réglés par des clowns indescriptibles »[22], Chas rêve parfois d’une insurrection qui verrait une putain callipyge et un matelot frisé piétiner les cadavres d’un général et d’un rentier. Les drapeaux rouges aux fenêtres donnent à la scène un air canaille et joyeux de bal du 14 juillet[23]. L’Allemagne lui inspire un reportage dessiné cruel et précis : les nouveaux riches s’empiffrent, les touristes Américains lancent à la volée des marks sans valeur, et un bel officier balafré qui contemple avec dégoût la manche vide d’un mutilé[24]. La sympathie de Chas va à l’ennemi d’hier, que le chômage réduit à mendier et qui chante dans les rues : « Ce que je suis et ce que je possède, / C’est à toi ma patrie que je le dois. » Rien ne change et les ouvriers d’Essen continuent de trimer pour nourrir de riches oisifs, donnant raison à Mac Orlan : « le rire suit le cours de la vie humaine, et la vie humaine le cours des monnaies. » [25] (ill 4)
Ill 4, "Ils travaillent pour ceux-ci",
Le Rire n°163, 18/3/1922. © Marie-Claude et Gérard Laborde .
La vogue du livre de luxe, en l’affranchissant de la routine de journaux drôles largement périmés par la guerre, offre à Chas Laborde la possibilité de développer un art personnel. Vendu par souscription et à tirage limité, le beau livre échappe tant au gros public et à la grande presse, qu’aux critiques et marchands d’art. La liberté se paie donc d’une véritable « clandestinité artistique. » [26] Chas s’en moque ; son ton est, de toute façon, trop intime et subtil pour les amateurs de Dubout et de sa « grossièreté figée, une fois pour toutes, dans un tout petit répertoire de farces pour cirque de village » [27]
Entre deux parties de pelote, Daragnès initie son ami à la gravure sur cuivre[28]. Chas, qui déteste la xylographie, cet « art de sabotier », trouve avec la pointe sèche la technique qui convient à sa volonté de simplification graphique. En 1923, paraît L’Inflation sentimentale, de Pierre Mac Orlan. Chas illustre cette synthèse du malaise de l’après-guerre dans un style expressionniste : les désirs et les pensées des personnages déforment et colorent leur environnement. Les critiques myopes crient à l’art boche et au plagiat de Grosz[29], s’attirant cette rebuffade de Gus Bofa : « Je pense pour ma part que Chas Laborde n’a pas changé depuis quinze ans que j’ai le plaisir de le connaître. […] C’est, d’abord un homme intelligent, d’esprit fin et fantaisiste, un artiste sensible et sans indulgence. Il se soucie avant tout de dire ce qu’il a à dire et très peu de savoir selon quelles lois respectées il faut le dire. […] Il me paraît aussi absurde de dire qu’il peut être influencé par un autre artiste ou par une école, que de prétendre qu’un chemin de fer est influencé par une rivière, parce que sa voie en suit la rive sur un point de son parcours. » [30]
Chas se tait et met en chantier un second pamphlet graphique, Les Démons de l’Arrière-boutique[31]. Il y révèle les tensions érotiques derrière le masque social et on y retrouve son oeil implacable, la vigueur des grands satiristes, de Lucrèce à Swift, mais aussi le refus de tout moralisme. Contrairement à Grosz qui joue les vertus outragées[32], Laborde ne juge pas, ne condamne pas : « Il assiste. Il déduit aussi (il est trop intelligent pour rester neutre), mais il déduit sur le plan de l’indifférence. Les préoccupations d’ordre moral n’interviennent pas. » [33]. En trouvant une consolation dans la beauté fugace d’une jolie fille ou l’innocence d’un enfant, l’artiste évite l’outrance de la caricature. « Ses intentions satiriques, note Colette, et sa malice visuelle se dérobent, soudain interdites, devant la grâce charnelle. Il la dépeint alors avec une sobriété charmée. Cela ressemble à une vision un peu fugitive, certes, mais d’une extraordinaire plénitude sensuelle. »[34] Une forte mélancolie teinte cette sensualité. L’Histoire se moque de la beauté et emporte tout dans son flot imbécile. Malheur aux amants, aux saints, aux artistes, à tous ceux qui nagent à contre-courant[35].
La guerre a en effet révélé un mouvement mondial, un nivellement qui réduit l’homme à n’être plus qu’un rouage de la mécanique sociale. Mais quand un Bofa, dans son pessimisme, dessine des troupeaux anonymes menés à l’usine ou à la guerre, Chas préfère traquer l’individu au cœur même de la masse. Contre l’uniformisation qu’impose l’Histoire, il célèbre la différence, l’altérité. Fuyant les voyages formatés par l’agence Cook, ce flâneur anonyme se perd dans la foule pour y chercher l’homme dans sa singularité, repérant des nuances jusque dans la Russie staliniste, où « la rue révèle des distinctions vestimentaires, depuis la guenille jusqu’au veston acheté à Londres et des distinctions de visages, depuis la figure camuse et hébétée, jusqu’à la figue spirituelle du maître, au nez fin, légèrement aquilin. » [36]
Paris, Londres, Berlin... Chas Laborde se hâte de dresser le portrait sentimental de ces villes, avant que l’Histoire ne les écrase. Le voyeur est aussi un voyant : « Le drame futur se dissimulait sous tous les visages. Les yeux prévoyaient la lueur des incendies éclatants ; l’oreille percevait comme des bruits prémonitoires qui pouvaient annoncer l’explosion du globe terrestre. [...] Les visages dessinés par Laborde étaient déjà dédiés à des malheurs indescriptibles. Les rires des adolescents et des adolescentes devaient s’achever dans un désordre affreux. » [37]
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NOTES
[1] Gaston de Pawlowski, Voyage au pays de la quatrième dimension, Paris, Fasquelle, 1913.
[2] Erasme, Éloge de la folie, Éditions Terquem, 1927.
[3] Dans La Peur, Gabriel Chevallier confie : « Déjà, à dix neuf ans, je ne pensais pas qu’il y eût de la grandeur à plonger une arme dans le ventre d’un homme, à me réjouir de sa mort. Mais j’y suis allé tout de même. (...) J’y suis allé contre mes convictions, mais cependant de mon plein gré - non pour me battre, mais par curiosité : pour voir. »
[4] Pseudonyme d’Emile Auguste Cyprien Driant (1885-1916), gendre du général Boulanger, officier et homme de lettres français.
[5] Village du Béarn, proche d’Oloron Sainte-Marie. Adolphe-Sylvestre Laborde-Pinou y a acheté le château construit au XVIIe par Raymond de Fréchou.
[6] Chas Laborde, Théodore et le petit Chinois, Aux dépens de Yolande et Guy Laborde, 1943.
[7] Luc-Olivier Merson (1846 – 1920), Prix de Rome, membre de l’Académie des beaux-arts et créateur des billets de 50 et 100 francs. Gus Bofa le décrit comme « gras et maigre à la fois, avec des yeux sans vie dans une figure de vieux rigolo. »
[8] Jacques Dyssord, Charlie Chasseur, Grasset, 1924.
[9] Guy Laborde, École de patience, la guerre vue par Chas Laborde, Paris, Les Bibliophiles de l’Étoile, 1951.
[10] Anton Tchekhov, Les Moujiks, Paris, Perrin, 1901.
[11] « Nous détestons moins, écrit Laborde, les Boches, qui se font tuer crânement, que ceux qui se moquent d’eux loin de leur artillerie. » Cité in Guy Laborde, Ecole de patience, la guerre vue par Chas Laborde, op. cit.
[12] Jean-Félix Laborde est tué le 10 mars 1916, et Henri un an plus tard.
[13] Cité in Guy Laborde, Ecole de patience, la guerre vue par Chas Laborde, op. cit.
[14] Pierre Mac Orlan, préface à Guy Laborde, Ecole de patience, la guerre vue par Chas Laborde, op.cit.
[15] Chas Laborde, Le Rire, 2 août 1919.
[16] Passée la répression des premiers mois, la prostitution prospère et on taxe les bordels au titre des bénéfices de guerre.
[17] Francis Carco, L’Ami des filles, ou Chas Laborde commenté, Ronald Davis, 1921.
[18] Chas Laborde, La Baïonnette, n°216, 21 août 1919.
[19] Chas Laborde, Le Rire, 27 novembre 1920.
[20] Chas Laborde, La Baïonnette, n°190, 20 février 1919.
[21] Francis Carco, Les Humoristes, Ollendorf, 1921
[22] Pierre Mac Orlan, préface à Gus Bofa, Le Cirque, La Renaissance du Livre, 1923.
[23] Pierre Mac Orlan, L’Inflation sentimentale, Paris, La Renaissance du Livre, 1923.
[24] « Berlin – Munich... et retour », dessins d’après nature de Chas Laborde, Le Rire, n°163, 18 mars 1922.
[25] Pierre Mac Orlan, préface à Gus Bofa, Le Cirque, op. cit.
[26] Chas Laborde, cité in Guy Laborde, Chas Laborde, Alforville, Quatre Feuilles éditeur, 1970.
[27] Gus Bofa, inédit.
[28] Quand on le compare à Hokusai, le « fou de dessin », Chas répond que le Japonais ne jouait pas à la pelote.
[29] La première exposition Georges Grosz a lieu à Paris en 1924, la seconde au Salon de l’Araignée en 1926.
[30] Gus Bofa, « Les livres à lire... et les autres », Le Crapouillot, juin 1923.
[31] Publié en 1943, aux dépens des amis de l’artiste, sous le titre Les Démons Gardiens.
[32] Pascin juge qu‘« au fond, Grosz qui prend des airs fâchés, trouve tout ça très bien ; ça alimente le seul art dont il soit capable. » Cité par André Salmon in Souvenirs sans fin, Paris, Gallimard, 1961.
[33] Louis Léon-Martin, « Un humoriste : Chas Laborde », Art et Décoration, mars 1925.
[34] Laborde illustre Anatole France, Colette, Carco, Mac Orlan, Morand et Giraudoux.
[35] Chas Laborde, La Porte Ouverte, Paris, Henri Jonquières, 1931.
[36] Chas Laborde, « Rues et visages de Moscou », La Chronique filmée du mois, n°19, août-septembre 1937.
[37] P. Mac Orlan, « Chas Laborde », Le Portique, n°3, 1946.